Le divorce – rupture du couple

Il existe différentes formes de désunion du couple. L’étude est en mesure d’établir les actes de liquidation et de partage dans le cadre d’un divorce, d’une rupture de PACS ou d’une séparation de concubinage et vous accompagne dans chaque situation, en fonction de chaque procédure. 

Le divorce par consentement mutuel

Cette procédure amiable suppose que le couple s’accorde non seulement sur le principe même du divorce, mais aussi sur l’ensemble de ses effets (résidence des enfants, droit de visite et d’hébergement, montant de la pension alimentaire et de la prestation compensatoire, partage des biens, etc…).

La convention de divorce  

Les époux constatent, assistés chacun par un avocat, leur accord sur les modalités de la rupture du mariage dans une convention. Cette convention est rédigée par les avocats des deux parties. Chaque époux dispose d’un délai de réflexion de quinze jours avant de la signer, sans pouvoir renoncer à ce délai. Elle est ensuite déposée au rang des minutes d’un notaire, ce qui lui confère date certaine et force exécutoire.  C’est à compter de ce dépôt que le divorce devient effectif.

Bon à savoir : depuis la loi du 18 nov. 2016, le juge aux affaires familiales (JAF) n’intervient plus, sauf :

  • si un enfant du couple, informé par ses parents de son droit à être entendu par le JAF, le demande, 
  • ou si l’un des époux est un majeur vulnérable faisant l’objet d’une mesure de protection.

Le sort des biens
Les époux devant régler l’ensemble des effets du divorce, ils doivent donc liquider leur régime matrimonial, et donc régler le sort de leurs biens. Leur patrimoine actif et passif, qu’il soit commun ou indivis, doit être compris dans la liquidation.
Un acte notarié est obligatoire si les époux sont propriétaires de biens immobiliers communs ou indivis. 

Le divorce conflictuel 

La réforme de la procédure de divorce contentieuse résulte de la loi n° 2019-222 de programmation 2018-2022 et de réforme pour la justice du 23 mars 2019, et du décret d’application du 17 décembre 2019. Cette réforme est applicable aux requêtes en divorce contentieux déposées depuis le 1er janvier 2021.

La loi a simplifié et accéléré la procédure, notamment en supprimant l’audience de conciliation.  
Il existe 3 formes de divorce contentieux (article 229 du code civil) : 

  • le divorce pour acceptation du principe de la rupture du mariage,
  • le divorce pour altération définitive du lien conjugal,
  • le divorce pour faute.

Bon à savoir : les époux peuvent, à tout moment de la procédure décider de divorcer par consentement mutuel.

Les étapes
Avant la réforme, les procédures contentieuses de divorce se décomposaient en 2 phases : une tentative de conciliation aboutissant à une ordonnance de non-conciliation (mesures provisoires) et un jugement de divorce.
Depuis janvier 2021, il n’y a plus qu’une phase constituée d’une : 

  • audience d’orientation et sur mesures provisoires, 
  • audience de plaidoirie aboutissant à un jugement de divorce.

 Le divorce pour acceptation du principe de la rupture du mariage

Cette procédure de divorce  peut être envisagée lorsque les époux sont d’accord sur le principe du divorce, mais qu’ils ne parviennent pas à s’entendre sur ses conséquences.
Le divorce est prononcé sans considération des faits à l’origine de la rupture du mariage.

Le divorce pour altération définitive du lien conjugal 

L’époux en mesure de prouver que la vie commune a cessé depuis au moins un an à la date de la demande en divorce, peut obtenir le divorce sans avoir à invoquer un quelconque motif (et même si son conjoint ne souhaite pas mettre un terme au lien conjugal). L’époux attaqué peut toutefois riposter par une demande en divorce pour faute. 

Le divorce pour faute

Un époux peut demander le divorce pour faute en cas de violation grave ou renouvelée des devoirs et obligations du mariage par son conjoint qui rendent intolérable le maintien de la vie commune ) ( harcèlement moral,  manquements à la contribution aux charges du mariage, violences…). Celui qui invoque la faute doit la prouver (témoignages, certificat médical, constat d’huissier…). 
Selon la situation, le juge prononcera le divorce aux torts exclusifs de l’un des époux ou aux torts partagés. L’époux à qui sont reprochés les torts peut être condamné à verser des dommages et intérêts à son conjoint si la rupture lui cause un préjudice moral ou matériel particulièrement grave.

Maître Jérôme Dérédec
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